Les appareils sont présentés dans l'ordre historique d'achat.
Un hybride c'est quoi ? Un compact qui a emprunté aux reflexs la capacité d'utiliser des objectifs interchangeables (plus de détails sur les reflexs ici ou là).
Et voici l'engin en question :
Auquel s'ajoute un objectif 40-150mm pour les photos lointaines (enfin pas aussi lointaine qu'avec un objectif 300mm ce qui est généralement recommandé pour la photo animalière mais il faut compter environ 600€ pour un 70-300 intégrant l'auto-focus ).
Acheté à la toute fin 2012 pour son rapport évolutivité/prix intéressant par rapports aux reflexs mais à condition de réussir à se mettre sérieusement à la photo afin de pouvoir investir dans des objectifs sans auto-focus et donc d'un prix raisonnable (c'est un échec pour moi de ce côté jusque là mais l'appareil m'a pleinement satisfait dans les limites de mes capacités).
La mauvaise surprise du jour… Le TG-4 a un énorme défaut: non seulement il n'y a pas de détrompeur pour le sens d'insertion de la batterie mais en plus, une fois qu'elle est insérée dans le mauvais sens, le ressort ne parvient pas forcément à l'éjecter naturellement. Pas de panique, elle sort tout de même assez facilement mais on est quitte pour un bon coup de stress et cela reste un très gros défaut.
Le zoom est forcément limité (4x, compact oblige) mais dans les limites de son objectif, la qualité des photos est très bonne. Il n'est donc pas le champion du zoom mais il est plutôt bon en mode macro et possède aussi un mode grand angle (pas encore testé). Enfin, en dehors de sa capacité à plonger jusqu'à 15m il est supposé résister à la poussière, à des chutes de 2m (bon je vais pas faire de test ) et une pression de 100Kg et jusqu'à une température de -10°… Et la cerise sur le gâteau pour le geek: il intègre un GPS (et non ce n'est pas lui qui a été l'argument principal mais bien son étanchéité).
Et surtout équipé d'une puce GPS capable d'enregistrer la position mais aussi l'orientation des clichés (par contre l'altitude aurait été un vrai plus pour les photos sous-marines) et enfin la possibilité d'enregistrer une trace du parcours emprunté.
Acheté début 2016, nous verrons sur le long terme si c'était un achat futé
On accède aux fonctions GPS de manière très simple par le menu :
Mais l'ergonomie est clairement Nippone en ce qui concerne l'enregistrement d'une trace
C'est évidement l'utilisation de base de cette fonction et il suffit de l'activer dans le menu pour que les données géographiques (à ma connaissance la longitude, la latitude et l'orientation) soient ajoutées à toutes les photos qui seront prises jusqu'à ce que l'on désactive la fonction.
Là c'est nettement moins intuitif pour les occidentaux… Dès que l'on active la fonction GPS, la fonction [Enregistrement] s'active d'office (troisième image de la galerie ci-dessus), et, d'après la documentation, un fichier de log est créé automatiquement sur la carte mémoire, dans un dossier séparé des photos…
La documentation est en fait un peu faible sur ce point
Une trace est bien enregistrée mais uniquement dans la mémoire interne du téléphone et on ne pourra y accéder qu'avec l'appli mobile dédiée olympus_image_track. Pour récupérer cette trace sous la forme d'un fichier sur la carte mémoire, il faut passer par l'option [Enreg.] du menu (dernière image de la galerie ci-dessus).
Donc pour résumer :
Il s'agit d'une table d'éphémérides des satellites, voir ici pour plus d'explications (et là pour les acharnés ).
Sans ces données, le positionnement GPS fonctionne mais il est plus lent (j'imagine que d'une manière ou d'une autre, il s'agit des coordonnées spatiales des satellites à un instant t qui permettent à l'appareil de savoir à peu près où les chercher sans scanner tout l'espace au dessus de lui). Avec des données A-GPS à jour, l'appareil viens d'accrocher les satellites en 1min20.
Pour la mise à jour, il faut passer par un PC équipé du logiciel Olympus A-GPS Utility ou un téléphone avec l'appli olympus_image_track.
Ces applis permettent de connecter via un wifi privé l'appareil photo à un téléphone (la mise en place est extrêmement simple: une fois la fonction activée sur l'appareil photo, celui-ci affiche un flash code qu'il suffit de scanner avec l'une des deux applications pour créer la connexion qui sera mémorisée automatiquement).
Les deux applications sont nécessaires et cela demande une certaine gymnastique mais ce n'est pas insurmontable et au final on se retrouve avec une carte basée sur Google Maps qui intègre aussi bien le chemin parcouru mémorisé par le GPS intégré à l'appareil photo que les photos elles-mêmes (évidement positionnées avec précision sur ladite carte).
OK c'est très sympa (objectivement)… Sauf que… Impossible d'exporter ces fichues cartes pour les récupérer sur ordi ou même directement sur Google Maps, que ce soit par une fonction de l'appli Track ou en récupérant un fichier sur le téléphone (il existe forcément mais je n'ai pas réussi à mettre la main dessus). Honnêtement c'est rédhibitoire
Acheter en 2016 un appareil sorti en 2012 peut sembler aberrant sauf qu'il est encore régulièrement cité comme référence un peu partout sur la toile (ici ou là) et que les bridges ayant une focale de 25 à 600mm (soit un zoom optique 24x) pour moins de 300€ ne sont pas légion.
L'achat remonte à 15 jours à peine (en ce début 2016) mais c'est plus que prometteur : ultra simple en mode “tout automatique” pour d'excellents résultats et un zoom réellement bluffant .
Acheté en avril 2017 pour passer à plus costaud que le petit Olympus et ses menus pénibles.
Je voulais donc un appareil capable de produire des images n'ayant pas à rougir face à celles des Canikon (autrement dit un capteur récent au format APS-C minimum).
Fujifilm a une longue expérience en ce qui concerne la gestion des couleurs et se fait depuis quelques années une très bonne réputation sur le marché des objectifs, et enfin, ils font des APN hybride de bonne qualité (certains ne jugent que par le viseur optique qui permet de voir la réalité, je préfère nettement voir le rendu final avant même le déclenchement). Par ailleurs, j'aime beaucoup le look rétro du X-T2 <3 (certains lui reproche un look de “faux réflex”, ce que je ne comprends pas) et les molettes physiques permettent d'accéder à de nombreux réglages très rapidement et ajoutent un plaisir réel d'avoir vraiment participé à la prise de vue au lieu de “demander à l'APN”. Enfin, les images brutes au format JPEG sont réellement exploitables à la sortie du boitier et la résistance aux intempéries est un plus indéniable (j'ai raté trop de photos par peur de quelques gouttes de pluie).
Je l'adore, mais attention, je ne dis pas que tout est merveilleux :
Acheté vers la fin 2017 pour monter en qualité par rapport au bridge FZ-200 de la même marque tout en restant léger.