Geekitude

Geekeries en tout genres

Outils pour utilisateurs

Outils du site


archives:info:os:truenas:accueil
TrueNAS

Raison de l'abandon
Je me suis trop précipité en ce qui concerne le choix du matériel et je n'ai appris que trop tard que TrueNAS est plutôt sensible en termes de choix de contrôleur disque. Du coup régulièrement le volume contenant les données n'était plus dispo et j'ai fini par me lasser du problème et ne plus avoir assez confiance pour me lancer dans un nouvel investissement qui ne serait pas forcément fructueux.

Introduction

Pourquoi TrueNAS ?

Un serveur domestique Debian demande vraiment pas mal de boulot et il est parfois difficile d'y remettre le nez lorsqu'on a un peu perdu le fil. Par ailleurs, il est parfois déconseillé de mettre en place de la redondance au niveau des disques en raison de la complexité de maintenance mais j'ai perdu un disque de trop (et mes tentatives ont été plutôt désagréables) et Debian est vraiment loin derrière TrueNAS au niveau gestion des disques.

L'envie de simplicité m'a aussi poussé à préférer un système de NAS pouvant faire office de serveur (en tout cas pour mes besoins) plutôt qu'un OS serveur capable de jouer le rôle d'un NAS.

TrueNAS jouit d'une excellente réputation de robustesse avec une interface web claire, un très bon système de fichier ZFS intégrant d'office une gestion de la redondance de disque fiable y compris pour les disques système. Et il est enfin capable de remplir mes besoins (stockage partagé et serveur web principalement).

Au départ il y avait FreeNAS, un OS pour NAS basé sur FreeBSD.
FreeNAS est ensuite devenu TrueNAS, toujours basé sur FreeBSD.
TrueNAS est enfin devenu TrueNAS Core alors qu'était créé TrueNAS Scale basé sur Debian.

Comme tout geek qui se respecte, j'aime l'OpenSource mais le modèle ne fonctionne pas toujours pendant très longtemps et on ne compte plus le nombre de projets qui meurent à petit feu faute de développeurs ou “forquent” sans arrêt et c'est toujours frustrant de devoir changer de système juste parce qu'il n'est plus viable. TrueNAS est quand à lui OpenSource mais édité par la société iXsystems qui propose des solutions payantes (Horreur ! ^_^) aux entreprises (stockage, serveurs, etc).

En termes de pérennité, ça me semble un excellent compromis. :-P

Quand éviter TrueNAS ?

Il peut être étonnant et même frustrant pour certains de ne pas pouvoir gérer soi-même certains aspects de la sécurité par exemple mais c'est justement parce que l'objectif de TrueNAS est de proposer un OS déjà optimisé pour que l'environnement soit stable et sécurisé (en ce qui concerne la machine hôte).

Matériel choisit

Petite liste du matériel principal choisit :

  • carte mère ASRock J5040-ITX pour son Pentium J5040 à quatre cœurs couplé à un GPU Intel UHD Graphics 605 qui devraient apporter un bon équilibre performances/consommation mais limitée à 8Go de RAM
  • 8Go de RAM Corsair Vengeance DDR4 2400MHz CL16
  • contrôleur SATA Syba III 4 ports PCI-e 2.0 x1 (8 ports SATA au total avec les 4 intégrés à la carte mère)
  • alimentation PicoPSU-150-XT avec un bloc d'alimentation de 192W maximum
  • 2 disques SSD Lexar NS100 2,5“ 128Go pour l'OS
  • 4 disques durs Western Digital WD Red Plus 4 To pour les données

J'ai choisit de connecter les disques dédiés à l'OS au contrôleur PCI-express supplémentaire plutôt qu'au contrôleur de la carte mère qui serait réservé aux disques dur de données et dont je suppose qu'il sera plus performant.

Pourquoi TrueNAS Scale ?

Choisir entre les versions Core (à base de FreeBSD) et Scale (à base de Debian) relève presque du jeu de hasard au départ. On conseille souvent Scale à ceux qui sont particulièrement intéressés par la virtualisation, Core étant légèrement plus limité dans ce domaine. Initialement j'ai pensé opter pour Scale et son héritage Debian que je connaît suffisamment pour être moins perdu si je devais un jour mettre les mains dans le cambouis et le meilleur support hardware qu'il apporte (le choix des cartes réseau et des contrôleurs semble délicat pour TruNAS Core).

TrueNAS Scale a tout de même en 2022 le défaut d'être très récent et pourrait bien subir quelques bugs, mais ce risque semble gérable quand on connaît la robustesse de Debian.

Par contre pour tirer parti de la virtualisation, il vaut mieux une machine puissante…

Pourquoi TrueNAS Core ?

TrueNAS Core descends en ligne droite de FreeNAS, est très stable et éprouvé. Son seul défaut à mes yeux est d'être basé sur FreeBSD que je ne connaissais pas du tout.

Son énorme avantage par contre est de proposer des jails au lieu de la virtualisation. Le principe est de faire tourner un noyau FreeBSD avec uniquement les éléments dont on a besoin au lieu d'une version complète qui demande beaucoup plus de ressources (les ressources sont partagées avec la machine hôte au lieu d'être affectées à l'une ou l'autre dans le cas de machines virtuelles). Les jails sont par contre obligatoirement sous FreeBSD.

Donc… <Bye-bye Scale, hello Core> 8-)

TrueNAS Core propose aussi des plugins qui ne sont autre que des jails “clé en main” qui facilitent les tâches d'installation. Le problème ? Ces plugins sont le “résidu” de l'héritage OpenSource de TrueNAS et ne sont généralement pas maintenu et finissent presque toujours par ne plus fonctionner à un moment ou à un autre.

Installation

Dans les deux cas, l'installation proprement dite de TrueNAS se fait très simplement en démarrant sur une clef USB préparée à partir de l'image ISO et en répondant à quelques questions (à priori la seule différence à ce niveau entre Scale et Core concerne la liste des éléments que l'on peut sélectionner pour être installés pendant la préparation du système).

Le premier choix à faire concerne le disque sur lequel on veut installer le système mais il suffit de sélectionner deux disques pour que TrueNAS mette directement en place une redondance en miroir. Simple et efficace =)

Il faut ensuite choisir un mot de passe temporaire et simple (le clavier est par défaut en mode QWERTY)

Par chance, aucun problème de reconnaissance hardware dans mon cas. :-P

Configuration de base

Configuration réseau

Rubrique [Réseau] du menu principal puis cliquer sur l'interface réseau pour choisir une éventuelle adresse IP fixe puis cliquer sur le bouton [Paramètres] de la rubrique Configuration globale pour changer le nom d'hôte, le domaine si nécessaire, la passerelle et le serveur DNS (souvent identique à la passerelle).

Localisation

[Paramètres système] ⇒ [Général] ⇒ bouton [Paramètres] de la rubrique Localisation en n'oubliant surtout pas la disposition clavier.

Mot de passe

[Identifiants] ⇒ [Utilisateurs locaux] ⇒ [root] ⇒ bouton [Modifier] et fixer le mot de passe définitif.

Services

[Paramètres système] ⇒ [Services] ⇒ activer SSH.

Volumes

Pour des raisons de sécurité, il est évidement préférable de nos jours d'encrypter les volumes contenant des données (les pertes de performances seraient de l'ordre d'1 ou 2% à peine), mais l'option doit impérativement être activée au moment de la création du volume. Si on souhaite activer l'option après coup, la seule solution est de sauvegarder les donner pour ensuite détruire le volume existant pour en créer un nouveau. Pas forcément simple et sans danger :-?.

FIXME

archives/info/os/truenas/accueil.txt · Dernière modification : 2024/05/17 08:23 de Admin