La mauvaise surprise du jour… Le TG-4 a un énorme défaut: non seulement il n'y a pas de détrompeur pour le sens d'insertion de la batterie mais en plus, une fois qu'elle est insérée dans le mauvais sens, le ressort ne parvient pas forcément à l'éjecter naturellement. Pas de panique, elle sort tout de même assez facilement mais on est quitte pour un bon coup de stress et cela reste un très gros défaut.
Le zoom est forcément limité (4x, compact oblige) mais dans les limites de son objectif, la qualité des photos est très bonne. Il n'est donc pas le champion du zoom mais il est plutôt bon en mode macro et possède aussi un mode grand angle (pas encore testé). Enfin, en dehors de sa capacité à plonger jusqu'à 15m il est supposé résister à la poussière, à des chutes de 2m (bon je vais pas faire de test ) et une pression de 100Kg et jusqu'à une température de -10°… Et la cerise sur le gâteau pour le geek: il intègre un GPS (et non ce n'est pas lui qui a été l'argument principal mais bien son étanchéité).
Et surtout équipé d'une puce GPS capable d'enregistrer la position mais aussi l'orientation des clichés (par contre l'altitude aurait été un vrai plus pour les photos sous-marines) et enfin la possibilité d'enregistrer une trace du parcours emprunté.
Acheté début 2016, nous verrons sur le long terme si c'était un achat futé
On accède aux fonctions GPS de manière très simple par le menu :
Mais l'ergonomie est clairement Nippone en ce qui concerne l'enregistrement d'une trace
C'est évidement l'utilisation de base de cette fonction et il suffit de l'activer dans le menu pour que les données géographiques (à ma connaissance la longitude, la latitude et l'orientation) soient ajoutées à toutes les photos qui seront prises jusqu'à ce que l'on désactive la fonction.
Là c'est nettement moins intuitif pour les occidentaux… Dès que l'on active la fonction GPS, la fonction [Enregistrement] s'active d'office (troisième image de la galerie ci-dessus), et, d'après la documentation, un fichier de log est créé automatiquement sur la carte mémoire, dans un dossier séparé des photos…
La documentation est en fait un peu faible sur ce point
Une trace est bien enregistrée mais uniquement dans la mémoire interne du téléphone et on ne pourra y accéder qu'avec l'appli mobile dédiée Olympus Image Track. Pour récupérer cette trace sous la forme d'un fichier sur la carte mémoire, il faut passer par l'option [Enreg.] du menu (dernière image de la galerie ci-dessus).
Donc pour résumer :
Il s'agit d'une table d'éphémérides des satellites, voir ici pour plus d'explications (et là pour les acharnés ).
Sans ces données, le positionnement GPS fonctionne mais il est plus lent (j'imagine que d'une manière ou d'une autre, il s'agit des coordonnées spatiales des satellites à un instant t qui permettent à l'appareil de savoir à peu près où les chercher sans scanner tout l'espace au dessus de lui). Avec des données A-GPS à jour, l'appareil viens d'accrocher les satellites en 1min20.
Pour la mise à jour, il faut passer par un PC équipé du logiciel Olympus A-GPS Utility ou un téléphone avec l'appli Olympus Image Track.
Ces applis permettent de connecter via un wifi privé l'appareil photo à un téléphone (la mise en place est extrêmement simple: une fois la fonction activée sur l'appareil photo, celui-ci affiche un flash code qu'il suffit de scanner avec l'une des deux applications pour créer la connexion qui sera mémorisée automatiquement).
Les deux applications sont nécessaires et cela demande une certaine gymnastique mais ce n'est pas insurmontable et au final on se retrouve avec une carte basée sur Google Maps qui intègre aussi bien le chemin parcouru mémorisé par le GPS intégré à l'appareil photo que les photos elles-mêmes (évidement positionnées avec précision sur ladite carte).
OK c'est très sympa (objectivement)… Sauf que… Impossible d'exporter ces fichues cartes pour les récupérer sur ordi ou même directement sur Google Maps, que ce soit par une fonction de l'appli Track ou en récupérant un fichier sur le téléphone (il existe forcément mais je n'ai pas réussi à mettre la main dessus). Honnêtement c'est rédhibitoire